Home / Fonctionnement et rôle du Consistoire
La reconnaissance du culte israélite dans notre pays a pour base juridique le décret du 17 mars 1808. Sa reconnaissance officielle par l’Etat belge intervient en 1832, par l’A.R. du 21 mai. En application de la loi du 4 mars 1870 sur le « temporel des cultes», qui règle les droits et les devoirs des cultes reconnus, un arrêté royal confirme, le 23 février 1871, l’existence de conseils d’administration auprès de cinq « synagogues », ou communautés, celles qui existent à l’époque, notamment celles de Bruxelles, d’Anvers, de Gand, de Liège et d’Arlon, sous l’égide du Consistoire Central Israélite de Belgique.
Un arrêté royal, datant du 7 février 1876, détaille la composition et le mode d’élection (au scrutin secret) des membres des conseils d’administration auprès des « synagogues ».
D’autre part, chaque communauté délègue un ou plusieurs de ses membres pour la représenter au Consistoire. Ceux-ci forment l’Assemblée Consistoriale, qui se réunit plusieurs fois par an.
Actuellement, il y a 17 communautés israélites reconnues : 3 à Anvers, 1 à Arlon, 7 à Bruxelles, 1 à Charleroi, 1 à Gand, 1 à Knokke, 1 à Liège, 1 à Ostende et 1 à Waterloo.
Le rôle de l’Assemblée Consistoriale est semblable à celui de l’Assemblée Générale d’une ASBL. Quant aux décisions qui concernent la gestion des affaires courantes, elles sont du ressort du Bureau. Parallèlement à cet organe, c’est le secrétariat qui assure le fonctionnement du Consistoire au quotidien.
Si, à l’origine, le rôle du Consistoire consiste à représenter et défendre les intérêts temporels du culte israélite auprès des autorités civiles et à être l’interlocuteur légal de l’Etat pour tout ce qui concerne la reconnaissance des communautés juives et la nomination de leurs ministres du culte, l’éventail des préoccupations consistoriales s’est
fort étendu, surtout depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, allant du cultuel au culturel, en passant par l’enseignement et les médias.
C’est dans ce cadre polyvalent que le Consistoire contribue :
Il convient, enfin, de souligner les nombreuses synergies développées conjointement par le Consistoire et d’autres institutions, tant juives que non juives, du pays dans un cadre socio-culturel, dont le fil conducteur principal est la défense de la démocratie.