L’un des phénomènes sociologiques propres à la communauté juive de la capitale dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, est l’abandon progressif des anciens quartiers juifs se situant dans les alentours des gares bruxelloises.
Ce mouvement centrifuge, conditionné par l’évolution du climat politique général, mais également par celle du secteur économique, se traduit par une présence juive plus importante dans des quartiers plus éloignés du centre de Bruxelles.
Parmi les communes ayant ainsi pu bénéficier d’une augmentation très sensible de leurs populations juives, il faut citer en premier lieu celles de Forest et d’Uccle.
Dès les années ‘70, le besoin d’une communauté israélite, organisée et reconnue - et comprenant une synagogue - s’y fait donc sentir.
Pour concrétiser un tel besoin, il faut cependant pouvoir compter sur le dynamisme de personnes, prêtes à s’investir.
Ce rôle sera, entre autres, assumé par Monsieur S.B. Bamberger, qui a déjà à son actif d’avoir été la cheville ouvrière de l’Athénée Maïmonide.
Après avoir donné le meilleur de lui-même pour faire de cette école juive un établissement de qualité, il va se consacrer à la création d’une nouvelle communauté et d’une synagogue à Forest.
Ce projet, qui rencontre un succès certain auprès de fidèles de plus en plus nombreux, se concrétise assez rapidement. La Communauté Israélite d’Uccle - Forest passe ainsi de l’existence de facto à celle de jure , par l’A.R. du 30 mai 1979. La communauté Maalé est née. En 1984, une très belle synagogue est inaugurée à l’avenue Messidor et, en septembre 1990, un rabbin, M. Samuel Pinson, est engagé.
En dehors des offices religieux réguliers, qui jouissent d’une fréquentation parmi les plus importantes de la Capitale, la communauté Maalé organise également des activités culturelles, des cours pour adultes et des activités pour jeunes, dont la plus importante est la colonie de jour en été.