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Au courant des premières décennies du 20e siècle, la ville attire un certain nombre détudiants juifs en provenance dEurope centrale et orientale, qui sinscrivent à luniversité de Gand, plus spécialement en Polytechnique. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, on estime le nombre de Juifs établis à Gand à 300. Pendant loccupation allemande de 1940-1945, les Juifs ne pouvant habiter que dans lune des quatre villes : Bruxelles, Anvers, Charleroi ou Liège, ceux qui refusent de se plier à ce diktat des nazis nont dautre choix que celui de plonger dans la clandestinité. |
A la libération, en septembre 1944, on relève encore la présence de 150 Juifs à Gand . Ce nombre diminue petit à petit et, actuellement, seules quelques familles juives subsistent dans la capitale de Flandre orientale. La Communauté Israélite de Gand est, cependant, toujours en activité, grâce au dynamisme de quelques personnes très motivées. Faute de moyens, les offices de Roch Hachana et de Jom Kippour se tiennent au Centre Culturel Protestant. Y assistent, des visiteurs des deux Flandre, mais également de Hollande. Hanoucca, Tou bi-chvath et Pourim sont fêtées chez des particuliers, de même que le seder communautaire (repas rituel de la Pâque). |
Ce dernier se tient cependant parfois dans une salle, louée à cet effet. Dautre part, et ce, depuis de nombreuses années déjà, la Communauté organise des cours dhébreu et de Bible. Elle est également active sur le plan de linformation vers lextérieur, en organisant des conférences et des cours dhistoire juive, principalement dans le monde associatif et scolaire. En 1998 , avec laide de la Ville de Gand et de la Province de Flandre orientale, la Communauté Israélite de Gand réalise et inaugure le monument Michael Lustig, à la mémoire des victimes gantoises de la Shoah. |